Les semis en lignes

 

Semis en terre légère

Le printemps est la saison la plus propice aux semis. On peut les réaliser sur une terre légère qui aura été préparée et affinée en surface comme en profondeur ; sous l’effet du soleil, la terre s’est « ressuyée » en éliminant l’eau superflue ; plus la terre est fine, mieux elle adhèrera aux graines qui lui seront confiées, facilitant ainsi leur germination.

Lorsqu’on prend entre les doigts cette terre légère, on peut voir qu’elle contient du sable et du limon. Il faut à présent tirer un cordeau et préparer le sillon à l’aide d’un râteau sur une profondeur de 1 à 1,5 cm. C’est sur cette terre qui se réchauffe et sèche rapidement que seront semées les graines. Pour les graines de carottes par exemple, en semer une certaine quantité, ce qui permettra de les éclaircir plus tard. La terre qui est ensuite damée avec le râteau, ce qui les recouvre de 1 à 2 millimètres de terre qui, de cette façon, elle conservera l’humidité tout en profitant la chaleur du soleil.

Semis en terre lourde

Lorsque la terre est plus difficile à travailler, plus argileuse, c’est une terre grumeleuse, dite terre lourde, dont il faut casser les mottes avant le semis, pour obtenir de la terre fine. Les graines y seront semées moins profondément et seront ensuite recouvertes de terreau.

Là encore, il faut tirer un cordeau et préparer le sillon en effleurant la terre au râteau. Les semences y sont égrenées entre le pouce et l’index ; mais
comme le terrain est plus froid, les graines devront être réchauffées rapidement pour pouvoir germer à l’aide de l’humidité. Sur ce lit de semis, on dispose une fine couche de terreau avant de damer légèrement. Le terreau à base de tourbe se desséchant rapidement, le semis demande un arrosage régulier pour rester humide continuellement.